L’écho du rocher
Dans l’ombre des cimes, là où le vent s’enroule,
Se cache un rocher, lourd secret qui s’accumule.
Sa surface rugueuse, marquée par le temps,
Recueille les murmures d'un esprit vacillant.
Les pensées s’y heurtent, telles des vagues en furie,
Chaque coup, chaque choc, une nouvelle agonie.
Dans le silence pesant, où l’angoisse s’immisce,
S’élève un cri sourd, un appel à l’implosion.
Là-haut sur la montagne, le ciel se fait sombre,
Le poids des souvenirs, tel un fardeau qui encombre.
Le rocher s’éveille, il sent la pression,
Des fissures apparaissent, une triste leçon.
Il dévale la pente, libre dans son élan,
Comme l’esprit qui s’effondre, emporté par le temps.
Chaque pierre qui roule, un fragment du passé,
Des miettes d’un bonheur, des éclats à effacer.
Les échos résonnent, entre souffles et larmes,
Un élan désespéré, qui cède à ses charmes.
La chute est inéluctable, le sol qui se rapproche,
Dans un cri silencieux, l’âme qui se fauche.
Là où l’esprit vacille, là où tout se dérobe,
Le rocher se transforme, et l’errance m'englobe.
Les rêves se brisent, les illusions s’éteignent,
Comme les branches mortes que le vent enseigne.
Dévalant la montagne, il trace une voie,
Une route de désespoir, un chemin sans foi.
Les pierres s’entremêlent, les souffrances s’entassent,
Et chaque choc résonne, avec un écho qui s’efface.
Dans l’abîme profond, où les ombres se glissent,
Le rocher dévalant, ne cherche plus la lisse.
La folie s’invite, et la raison se retire,
Un tango désenchanté, une danse sur le pire.
Il roule, il roule, emportant les âmes,
Chaque égratignure, une brûlure qui désarme.
La montagne pleure, elle chuchote en silence,
Les secrets des cœurs, plongés dans l’indifférence.
La chute est un ballet, de désespoir et de vent,
Un tableau désolé, un cri de l’instant.
Les souvenirs s’éparpillent, comme le rocher s’éteint,
Les éclats de l’esprit, à jamais incertains.
Dans le fracas du monde, où tout se désagrège,
L’esprit se déroba, en un ultime siège.
Le rocher s’effondre, avec lui les espoirs,
Portant sur ses flancs, le poids de tous les soirs.
Les vallées se dressent, témoins de cette danse,
Où l’effondrement mental côtoie l’errance.
Et là, dans le sillage, une lumière s’invite,
Peut-être une renaissance, une douce éclipse.
Le rocher s’immobilise, au creux de la vallée,
Son poids, son héritage, une mémoire ébranlée.
Mais même dans l’effondrement, une graine peut germer,
Car de l’obscurité, peut naître la clarté.
Alors, au cœur des larmes, où la douleur se révèle,
Le rocher, symbole, d'une lutte éternelle,
Peut-être qu'en tombant, il apprend à renaître,
Dans le cycle de la vie, il trouvera son être.
Chaque pierre, chaque chute, chaque écueil, chaque douleur,
Raconte une histoire, révèle une lueur.
Ainsi, dans l’effondrement, une force se dévoile,
Telle une fleur qui pousse, au sein d’un vieux rocher, sans voile.
Ainsi va la montagne, ainsi roule le rocher,
Dans le tumulte de l'esprit, un chemin à tracer.
Et quand la tempête s’apaise, et que tout se tait,
On réalise que la chute, est parfois un pas vers la paix.
© Solitudeman
Mon rocher intérieur à dévalé la montagne, il m'a laissée fracassée de toutes parts...et au moment où j'allais ne plus combattre, un grand arbre à stopper sa descente...choquée mais vivante, j'ai repris espoir,j'ai soigné mes plaies et repris un cœur dévie différent...heureuse..sereine..djadja
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