Envol enchaîné
Dans l'ombre des craintes, je m'éveille,
Les murmures du doute, un triste éveil.
Chaque pas vers la vie, une danse hésitante,
Sur le fil de la peur, mon cœur se contente.
Les rêves s'estompent, comme brume au matin,
L'éclat du bonheur, un lointain refrain.
Je crains la lumière, l'ardeur du vivant,
L'écho des rires, un chant dérivant.
Les blessures passées, comme cicatrices,
Rappellent les jours où j'ai connu l'ice.
La douceur d'un regard, un souffle de vent,
Se heurte à mes murs, se perd lentement.
Dans le jardin des âmes, je reste figé,
Les couleurs du bonheur, je les ai oubliées.
Chaque goutte d'espoir, un poison amer,
La peur de tomber me garde en arrière.
Les promesses du monde, je les vois s'éteindre,
Dans le reflet de l'angoisse, je commence à me teindre.
Je m'enferme dans l'ombre, un cocon de silence,
Où chaque battement rime avec défiance.
L'éclat des étoiles, un lointain appel,
Mais l'ombre de ma peur me tient sous son ciel.
Chaque chemin balisé, un piège dissimulé,
Où l'ombre de la perte me fait hésiter.
La vie, ce fleuve, m’invite à plonger,
Mais j’ai peur des vagues qui pourraient m’emporter.
Les éclats de rires, les larmes de joie,
Sont comme des promesses que je fuis sans émoi.
Je vois les autres danser, libres et légers,
Mes mains enchaînées à des chaînes d’acier.
Le monde est un tableau, vibrant et vivant,
Mais je reste le spectateur, le cœur en souffrant.
La peur de l'échec, comme un nuage noir,
Masque le soleil, rend mon ciel illusoire.
Les opportunités, des fleurs à effleurer,
Mais chaque pétale, une épine à éviter.
En moi, la bataille d'un cœur qui s'égare,
Entre le désir d'aimer et l'angoisse d’un phare.
Les rêves s'encroûtent, dans la poussière du temps,
Et mes ailes se fanent, m'enlacent lentement.
Je cherche à me protéger, à bâtir des murs,
Mais chaque brique ajoutée m'enferme dans l'azur.
Loin des blessures, je me cloître en silence,
Oubliant que la vie est aussi une danse.
Les souvenirs d'hier, des ombres qui s'accrochent,
Me murmure des failles, des peurs qui se faufilent.
Je crains la déception, comme un spectre d’hiver,
Et le poids des regrets pèse lourd sur la mer.
Dans le labyrinthe de ma propre prison,
Je cherche un chemin, une douce raison.
Mais la peur m’étreint, comme un serpent sournois,
Sonnant l’heure du drame, l’heure du choix.
Et si je brisais ces chaînes en moi,
Si je laissais la lumière faire éclore ma foi ?
Peut-être qu’au-delà, la vie m’attend,
Avec ses joies, ses peines, un cœur vibrant.
Mais la route est sinueuse, parsemée d'embûches,
Et la peur me murmure, d’une voix bien trop douce.
« Reste ici, protégé, dans ce cocon parfait,
Évite les blessures, ne cherche pas l'effet. »
Pourtant, au fond de moi, une lueur persiste,
Un désir de vivre, de briser l’assistance.
Un pas après l’autre, j’avance avec crainte,
Mais chaque battement m'emmène vers l'étincelle.
Si la perte est un risque, l'amour est un don,
Oserai-je un jour ouvrir mon cœur, à l’unisson ?
La peur de vivre, un fardeau à porter,
Mais dans l’ombre de l'angoisse, la vie veut éclore.
Alors je choisis d'avancer, malgré les doutes,
D’embrasser le chaos, de ne plus être en déroute.
Car vivre, c’est risquer, c’est accepter le vent,
Et même si je tombe, je me relèverai lentement.
Dans le jardin des âmes, je ferai ma place,
En laissant derrière moi, les ombres de la glace.
La peur de vivre, un lointain souvenir,
Quand enfin je comprendrais qu’aimer, c'est aussi souffrir.
Et ainsi, je m'envole, léger comme l'air,
Vers un horizon nouveau, loin des poids, des fers.
Ma vie, une aventure, un voyage sans fin,
Où chaque battement de cœur résonne et m'atteint.
© Solitudeman
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