L'ombre d'une mère
Dans le silence lourd, un écho résonne,
Un souffle de tendresse, une voix qui s'étonne.
Chaque coin de la maison murmure son nom,
Son rire précieux danse, mais reste en prison.
Le matin s'éveille sans son doux regard,
Un rayon de soleil semble un peu trop tard.
Les fleurs dans le jardin se fanent de chagrin,
Elles ont perdu l’éclat d’un amour sans fin.
Elle était la chaleur d’un foyer enchanté,
La main qui caresse, l’oreille attentive.
Son cœur battait fort, comme un doux chant d’été,
Dans chaque mot d’encouragement, elle était vive.
Oh, comme ses bras savaient apaiser les peurs,
Transformant les larmes en éclats de bonheur.
Le monde semblait grand, mais avec elle, plus sûr,
Elle tissait des rêves, elle était notre mur.
Les rires d’enfance, les histoires au coin,
Des souvenirs d’un temps où tout était serein.
Les soirées étoilées, les secrets chuchotés,
Dans le creux de ses mains, j’y trouvais ma clarté.
Mais le temps ne s’arrête, et l'ombre est entrée,
Une étoile s’est éteinte, laissant l’obscurité.
Les jours se succèdent, mais l’éclat manque,
Le vide s’installe, et mon cœur se blanque.
Les souvenirs affluent, comme un fleuve en crue,
Chaque instant partagé, un trésor perdu.
Je cherche son visage dans la foule étriquée,
Dans chaque regard, je rêve de la retrouver.
Elle était la douceur d’un monde plus doux,
Une lumière qui brillait dans les jours les plus fous.
Son amour infini, un abri dans la tempête,
Maintenant, seul le vent murmure sa fête.
Les fêtes de famille, sans elle, sont si froides,
Les rituels perdus, la mélancolie s’amaigrit.
Je cherche sa voix dans chaque note jouée,
Un refrain qui résonne, mais qui reste muet.
Les mots me brûlent, comme des braises ardentes,
Chaque phrase inachevée, un vide qui se plante.
Le temps ne peut effacer les traces de son cœur,
Mais il me laisse cette douleur, cette lueur.
L'absence est une ombre qui danse dans la nuit,
Une mélodie triste, un air sans bruit.
Je m’accroche aux souvenirs, comme à des étoiles,
Mais leur éclat s’éteint, et la tristesse m’embroie.
Je porte en moi son amour, tel un doux parfum,
Une fragrance éphémère, un souvenir lointain.
Elle sera toujours là, dans chaque battement,
Dans chaque souffle pris, dans chaque mouvement.
Je tisse des histoires pour combler son absence,
Des récits d’amour, de force et de confiance.
Je ris et je pleure, un ballet de sentiments,
Car en moi, pour toujours, elle est vivante, émouvante.
Les jours avancent, mais l'absence est un poids,
Un compagnon fidèle, un souvenir en bois.
Je sais qu'un jour, je la retrouverai là,
Dans le grand au-delà, où l’amour ne s’effacera.
Alors, je chéris chaque instant partagé,
Chaque sourire échangé, chaque regard échangé.
Elle est mon étoile, mon guide, ma muse,
Dans cette vie éphémère, c'est elle que je perds.
Et même si le chagrin parfois me submerge,
Je sais qu'elle veille, qu'elle m’encourage.
Dans le jardin de mon cœur, elle fleurit encore,
Une rose éternelle, un amour qui décore.
Je marche avec son ombre, un phare dans la nuit,
Chaque pas un hommage à son doux esprit.
Elle vivra en moi, dans ma voix, dans mes rires,
Car une mère, c’est un amour qui n’est jamais à fuir.
L’absence peut achever, mais jamais nous séparer,
Dans le silence doux, je trouve son murmure.
Elle est ma force, mon amour, ma lumière,
Et même si elle est partie, elle reste ma prière.
© Solitudeman
Commentaires
Enregistrer un commentaire