Échos de l'infortune
Dans un ciel ténébreux, l'espoir déchu se pose,
Comme une étoile filante, éphémère et morose.
Les rêves s'étiolent, tels des fleurs sans lumière,
Un parfum d'amertume imprègne l'atmosphère.
L'introspection aveuglante, miroir de mon âme,
Révèle les fissures, les failles, les drames.
Je scrute les abîmes, mais rien ne s'éclaire,
Les ombres m'entourent, et la pensée s'altère.
Assumer, un fardeau, que je porte en silence,
Les doutes s'accumulent, et rient de ma défaillance.
Chaque pas que je fais, sur ce chemin de doutes,
Résonne comme un écho, une mélancolie doute.
La fournaise des tourments brûle et me consume,
Les larmes sont des flammes, les peines, des plumes.
Je m'enferme dans la nuit, où la douleur se love,
Dans le tumulte intérieur, mon cœur se dérobe.
Les averses de l'insatisfaction, pluie acérée,
Rafraîchissent le sol de mes rêves égarés.
Chaque goutte, une réprimande, un cri de désespoir,
Des promesses oubliées, au fond de ma mémoire.
Insuffisance empathique, un gouffre dans ma chair,
Je cherche à tendre la main, mais ma voix se perd.
Les autres, des mirages, des ombres sans visage,
Je crains de toucher leur cœur, de provoquer un outrage.
L'arythmie des sentiments, un rythme en désaccord,
Les battements de ma poitrine, un chant sans remords.
Un amour qui s'enfuit, un désir mal exprimé,
Les mots s'étiolent, se meurent dans l’obscurité.
Je rêve d’un printemps, d'une aurore qui éclaire,
Mais chaque jour qui passe, me rappelle ma misère.
Les saisons sont des cycles, et je tourne en rond,
Prisonnier de mes peurs, en quête d’un horizon.
Le vent de l'indifférence souffle sur mes pensées,
Les souvenirs s'accumulent, comme des vagues effacées.
Je plie sous le poids de mes doutes, mes échecs,
Et chaque sourire feint, un vœu qui se meurt, un déclin sec.
Dans ce vaste désert de mon âme en détresse,
Je cherche la lumière, une lueur d'ivresse.
Mais les ombres m’enlacent, et le froid me paralyse,
Je crains de me perdre, de sombrer dans la brise.
Les étoiles, mes compagnes, brillent de leur éclat,
Mais elles semblent si loin, comme un rêve fugace,
Dans le silence de la nuit, je crie mon désespoir,
Espérant que l'écho, me ramène quelque espoir.
Les pensées tourbillonnent, comme une danse macabre,
Chaque pas sur ce chemin, m'éloigne de ma cabre.
Je veux toucher le ciel, effleurer l'infini,
Mais mes ailes sont brisées, et mes rêves s'enfuient.
Les combats intérieurs, des luttes sans fin,
Où l'espoir se dissipe, comme un parfum ancien.
Je scrute l'horizon, mais les nuages s'acharnent,
Rendant mes certitudes, des mirages, des harnes.
Dans le cri de la solitude, j'entends ma voix,
Un chant de désespoir, une mélodie en émoi.
Peut-être qu'un jour, je verrai le jour se lever,
Et trouverai dans le chaos, une beauté à aimer.
Pour l'instant, dans cette nuit, je m'accroche à mes doutes,
Les tourments sont mes amis, et mes peurs, des joutes.
Mais au fond de ce gouffre, une lueur scintille,
Un espoir furtif, qui, peut-être, m’émerveille.
Les promesses d'un demain, comme un souffle léger,
Peuvent encore allumer, une flamme d’engager.
Et même si l'espoir s’efface, l'introspection demeure,
Peut-être qu'un jour, je trouverai ma labeur.
Ainsi, dans ce poème d'ombre et de lumière,
Je trace les contours de ma propre frontière.
Car chaque ligne écrite, chaque mot murmuré,
Est un pas vers demain, un rêve à embrasser.
© Solitudeman
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