Échos des contrastes
Dans la rue pavée de rêves brisés,
Une ombre s’étend, la pauvreté,
Ses mains calleuses, ses yeux fatigués,
Cherchent la lumière dans l’obscurité.
Les cris du ventre, le poids des soucis,
L'écho du silence, où l’espoir s'enfuit,
Les rires des enfants, parfois assourdis,
Par les chaînes du temps, où l'angoisse s'unit.
À quelques pas, la richesse s'étale,
Des palais dorés, des festins de joie,
Mais dans ces murs, une âme qui se voile,
Cherchant la tendresse, perdue dans le froid.
Beauté éclatante dans le cœur de la ville,
Fleurs de soie qui dansent sous un ciel bleu,
Mais derrière ce charme, la douleur se faufile,
La laideur du monde, invisible, mais mieux.
La force de l’homme, au travail acharné,
Forge des chemins, bâtit des lendemains,
Mais la faiblesse, de temps en temps, s'invite,
Comme une ombre qui vient nous tenir par la main.
Santé radieuse, éclat d'une vie,
Rires et projets, promesses de demain,
Mais la maladie rôde, sournoise et sourie,
Transformant l’espoir en un poids incertain.
Les riches s'ennuient dans leurs luxueuses cages,
Les pauvres rêvent d’un monde aux mille couleurs,
Mais chaque cœur bat, chaque cœur est un sage,
Cherchant la beauté au-delà des rancœurs.
Dans le contraste, se dessine le tableau,
Des destins entremêlés, du fil de la vie,
La stridence des cris, le murmure des mots,
Dansant sur le fil de l’ironie.
Les arbres offrent leur ombre et leur répit,
Les enfants jouent, insouciants du sort,
Mais le vent chuchote des vérités,
Telles des vagues sur le rivage du port.
La beauté est fugace, une étoile filante,
La laideur, parfois, cache une lumière,
Force et faiblesse, une danse troublante,
Chacune cherchant l’autre dans cette atmosphère.
Ainsi va le monde, un cycle incessant,
Des visages s'éclairent, d'autres se ternissent,
Au cœur de la vie, dans ce flot mouvant,
La richesse et la pauvreté s’unissent.
Les rivières des rêves, des espoirs en cascade,
La santé d’un corps, l’esprit en éveil,
Mais la maladie tisse une toile en façade,
Où se mêlent les larmes et le sommeil.
Chaque cri résonne, chaque souffle compte,
La beauté éclatante, la laideur qui prend,
Force dans l’ombre, faiblesse qui surmonte,
Dans ce monde en mouvement, tout se ressent.
Un regard échangé, un sourire, un geste,
Dans ce tableau vivant où tout se confond,
La richesse n'est rien sans un cœur qui s'investit,
La pauvreté aussi, porte un amour profond.
Alors levons nos voix, chantons la dualité,
Étreignons les contrastes, célébrons les reflets,
Dans cette mosaïque, la vie en vérité,
Pauvreté et richesse, beauté, laideur, ensemble, en secret.
© Solitudeman
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