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Le temps qui passe, c’est comme un fleuve silencieux...

  Le temps qui passe, c’est comme un fleuve silencieux, dont les secondes coulent sans relâche, emportant avec elles tout ce que nous sommes. Chaque instant est une perle précieuse, une seconde qui trépassent, emportée par le courant inévitable du destin. Le temps n’attend personne, il file comme une étoile filante dans la nuit de nos vies, laissant derrière lui des souvenirs, des regrets ou des espoirs. La vie, quant à elle, peut être vue comme un tapis roulant. Elle avance, régulière, presque sécurisée, même si parfois elle se dérobe sous nos pas, nous poussant à changer de trottoir, à faire un pas de côté ou de l’autre. Ce tapis, en apparence stable, cache en son sein une certaine incertitude : chaque route que l’on traverse n’est pas issue du hasard, mais souvent le résultat d’un choix, d’un changement de direction volontaire ou involontaire. Il faut alors comprendre que chaque personne que l’on croise n’est pas là par hasard. Derrière chaque visage, derrière chaque regard, il ...
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Une vie en rose, un rêve qui s’éveille...

  Une vie en rose, un rêve qui s’éveille Dans le silence de la ville, la bohème s’émerveille, Comme d'habitude, le matin se lève, doux et léger, Un homme à la moto trace la voie, libre et léger. Il traverse les rues, le vent dans ses cheveux, L’aigle noir vole haut, mystérieux et furieux, Ses ailes déployées dans un ciel sans fin, Symbole d’un rêve qu’on ne sait où il va, loin. Les idées noires parfois assaillent, comme une tempête, Mais plus près des étoiles, l’espoir s’apprête, À briller dans l’obscur, à chasser le doute, Et à faire vibrer l’âme, même dans le déroute. Il y a ceux, les dingues et les paumés, Qui cherchent un ailleurs, un autre monde, à jamais, Ils dansent sur le fil, entre folie et amour, Cherchant leur vérité au détour de chaque jour. Mistral gagnant souffle sur la ville endormie, Souffle les souvenirs, les rêves et aussi l’oubli, Et si tu n'existais pas, murmure-t-il dans le vent, Tout serait fade, sans éclat, sans mouvement. Je l'aime à mourir, chante u...

Prenez un instant. Fermez les yeux, et respirez...

   Prenez un instant. Fermez les yeux, et respirez profondément. Sentez l’espace intérieur qui s’ouvre, cette conscience qui veille en vous. Dans ce silence, là où tout se trouve et rien ne s’efface, percevez la présence du bien, cette force douce mais ferme qui habite chaque être, chaque chose, dans son essence profonde. Le bien n’est pas une idée lointaine ou une obligation extérieure. Il est cette lumière qui naît lorsque nous sommes alignés avec notre vérité, avec cette part de nous qui cherche la bonté, la paix, la compassion. C’est l’incarnation de cette conscience éveillée, cette capacité à voir au-delà des illusions, à percevoir ce qui fait vibrer la vie dans sa pureté. Observez la différence fondamentale entre le bien et le mal. Le bien invite à une ouverture, à une acceptation de l’autre, à une responsabilité douce mais ferme dans nos actes. Il s’incarne dans la conscience que chaque vie porte une dignité, que chaque instant offre une opportunité de choix. La conscie...

Dans l’éclat silencieux de l’aube, où la lumière...

   Dans l’éclat silencieux de l’aube, où la lumière effleure doucement la terre, se trouve la trace subtile de l’incarnation du bien. Elle n’est pas simplement une présence, mais une essence inscrite dans le tissu même de la conscience. Le bien, tel un souffle subtil, traverse les âmes éclairées, révélant ce qui est noble, pur, et porteur d’espérance. Ce n’est pas un idéal lointain ni une utopie inaccessible, mais une réalité vivante, incarnée par celui qui voit au-delà des apparences. La conscience, telle une lampe intérieure, guide vers la bonté, elle distingue le vrai du faux, le juste de l’injuste. La différence fondamentale entre le bien et le mal réside dans cette capacité à percevoir ce qui élève, ce qui construit, ce qui apaise. L’incarnation du bien ne se limite pas à des actes extérieurs, mais réside dans une attitude du cœur, une volonté ferme de favoriser la vie, de respecter la dignité de chaque être. Elle se manifeste dans la douceur d’un regard, dans la patience...

Le temps, ce voyage éphémère...

  Les secondes s’égrènent, silencieuses, effacées, Comme des grains de sable dans un sablier brisé, Elles trépassent doucement, emportant l’éternité, Dans le souffle léger d’une vie à moitié rêvée. Le temps qui passe, défile en courant, Un tapis fragile, où nos pas se cherchent, se craignent, Un chemin sans fin, aux lignes incertaines, Une marche sécurisée, ou parfois incertaine. Chaque instant, une pièce d’un puzzle fragile, Une chance donnée, une porte qui vacille, Car chaque personne croisée sur notre route, N’est pas issue du hasard, mais d’une cause toute douce. On traverse des trottoirs, changeant de voie, Pensant que l’autre côté serait plus droit, Mais souvent, le côté pair et le côté impair, Se confondent, comme le soleil et la lune, au regard. L’amour, ce feu qui habite au fond du cœur, N’est pas qu’un plaisir, une simple distraction, Il est la substance même de la vraie raison, Un sens profond, une douce révélation. Ce n’est pas dans la frivolité du sexe qu’il se trouve,...

Lorsque l’amour et l’empathie forment cette paire...

  Lorsque l’amour et l’empathie forment cette paire si puissante, ils peuvent aussi devenir une force à la fois sublime et déchirante, une offrande de soi qui, si elle n’est pas équilibrée, peut se transformer en un sacrifice silencieux, une dévotion qui nous mène à la frontière de nos propres limites. L’amour sincère, celui qui naît de la profonde compréhension de l’autre, pousse souvent à tout donner, à se dévouer corps et âme. Mais lorsqu’il devient une paire destructrice, il se métamorphose en une responsabilité insidieuse, une charge que l’on place sur l’autel du sacrifice, au point d’y déposer sa propre vie, ses rêves, sa santé mentale et physique. Dans ce cycle, l’enfant devient à la fois le fruit de cet amour et le responsable, inconsciemment, de celui qui doit être protégé, soutenu, réparé. Le rôle de parent, de soignant, ou d’intervenant dévoué ne se limite pas à la simple action d’aider ; il devient une extension de soi, une incarnation de l’empathie qui ne connaît pas d...

La douce caresse de la gentillesse...

  La douce caresse de la gentillesse La gentillesse, douce caresse au matin clair, Un souffle léger qui apaise et qui éclaire, Elle glisse comme une brise sur la peau, Un murmure tendre, un écho si beau. Elle berce les cœurs, dissipe la peur, Offre un refuge, un havre de douceur. Mais sous cette peau si fragile, si pure, Se cache souvent un regard qui s’aventure, Vers des horizons où la générosité, Dépassant la serviabilité, peut s’égarer. Elle devient alors une offrande sincère, Une flamme ardente, un peu trop fière. Générosité, offrande sans limite, Au-delà du devoir, de la simple obligation, Elle se donne sans compter, sans triche, Mais parfois, à ses risques, sans précaution. Elle ouvre ses bras à l’aveugle confiance, Et laisse entrer ceux qui profitent de l’innocence. Bonté, envers qui offre sans condition, Malgré le prix, la vulnérable émotion, Elle s’égare parfois dans la naïveté, Confondant amour et simplicité. Car la bonté, si précieuse, fragile, Peut être une porte pour l...

Depuis notre naissance, nous sommes entourés de voix...

   Depuis notre naissance, nous sommes entourés de voix qui aspirent à façonner notre destin. Les parents, premiers bâtisseurs de nos rêves, ont souvent une vision claire de ce qu’ils considèrent comme la meilleure voie pour nous. Leur amour, sincère et profond, les pousse à vouloir le meilleur pour leur enfant, à vouloir qu’il réussisse, qu’il brille, qu’il devienne la personne qu’ils ont imaginée. Pourtant, parfois, cette vision peut entrer en conflit avec ce que nous sommes réellement, avec nos aspirations profondes. Les parents ont cette ambition de nous voir exceller, d’être la meilleure version d’eux-mêmes à travers nous. Ils nous poussent à suivre des chemins qu’ils jugent sûrs, valorisants ou prestigieux, parfois sans réelle considération pour nos désirs intimes. Leur amour se traduit par des encouragements, mais aussi par des attentes qui peuvent devenir pesantes, voire oppressantes, lorsqu’elles ne correspondent pas à notre propre voix intérieure. L’école, quant à el...

La fécondité de l'idée, naissance de l'absurdie...

  La fécondité de l'idée, naissance de l'absurdie Dans le champ fertile de l’esprit, une graine germe, Une idée, fragile mais dense, qui sème ses thèmes, Elle pousse, elle s’étire, parfois elle déforme, Et donne naissance à l’absurdité qui s’illumine. L’idée, fertile comme le sol nourricier, Peut engendrer des mondes où le sens devient léger, Où la logique fléchit, où le rêve déployé Devient le théâtre d’un comique désarmé. Car l’esprit, en sa gloire, aime trop se croire roi, Et dans l’estime de soi, il construit sa loi, Mais qui s’y fie trop, qui s’y perd en foi, Se trouve souvent face à un faux moi, voilà. "Moi je, je suis le centre, le tout, le tout-puissant," S’écrie l’égo, pensant être le seul, le omnipotent. Trop d’estime devient orgueil, et dans ce chant, Se cache le péché, le vide, le faux, le courant. La révérence, douce et humble, se mue en courbette, Une posture hypocrite, une danse discrète, Respect qui se plie, qui se prête, qui s’arrête, Pour mieux masqu...